Les 35 heures, est-ce réellement terminé ?
Le Parlement a définitivement adopté le projet de loi sur la rénovation de la démocratie sociale fin juillet, dont le volet réforme du temps de travail suscite de nombreuses controverses. Pourtant, il est encore difficile de savoir ce qui va réellement changer pour les salariés...
«Cassées», «enterrées», «passées à la trappe», les 35 heures ? Pas si facile à dire. Car la réforme ne change pas la durée légale du temps de travail: les 35 heures hebdomadaires sont officiellement maintenues. En effet, le texte vise seulement à les assouplir, et permettre à chaque entreprise de négocier sa durée du travail et ses contreparties. Comment ? En modifiant le plafond des heures supplémentaires.
En clair, l’employeur pourra dépasser le contingent annuel d’heures supplémentaires actuel, soit 220 heures, sans plus avoir à demander l’autorisation de l’inspection du travail. C’est là que réside la nouveauté qui inquiète le plus syndicats et opposition: l’employeur ne sera plus obligé de se plier à la convention d’entreprise ou de branche s’il fixe son propre contingent d’heures supplémentaires par le biais d’un «accord d’entreprise». Ce dernier devra être signé par des syndicats représentant 30 % au moins des salariés, et sans qu’il y ait opposition de ceux qui représentent 50 % ou plus.
La réforme, qui devrait être applicable dès septembre, stipule par ailleurs que le contingent d’heures supplémentaires ne pourra dépasser 405 heures par an. De plus, la règle des 48 heures maximum par semaine est maintenue, tout comme les repos obligatoires
L’ambiance de travail des européens
Les résultats de l’enquête effectuée par StepStone révèlent que la bonne ambiance de travail n’est pas à l’honneur dans les entreprises européennes.
En effet, cette enquête réalisée auprès de 15 373 personnes dans 8 pays européens (France, Allemagne, Norvège, Suède, Italie, Belgique, Danemark et Pays-Bas) montre que 38% des Européens se disent déçus de l’atmosphère de travail, et seuls 20% des employés déclarent travailler dans une bonne ambiance.
A l’échelle européenne, ce sont les Italiens (45%) et les Allemands (42%) les plus mécontents de l’ambiance de travail, alors que les Norvégiens et les Français portent un regard plus positif. Ces derniers se démarquent de la moyenne européenne et déclarent respectivement à 35% et 29% travailler dans une bonne ambiance.
« Bien que l’intérêt du travail reste le facteur déterminant pour les employés, cette étude montre l’importance d’une bonne ambiance de travail qui permet à l’entreprise de fidéliser ses collaborateurs » commente Valérie Vaillant, Directeur Général de StepStone Online France.
De plus, le stress au travail, phénomène qui prend de l’ampleur, est engendré, entre autres, par une mauvaise ambiance au travail.
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