Aie, aie, aie... la solitude, les moments de doutes, les manques, les désirs, le temps qui passe et la lutte continuelle contre les réflexions sont mon lot de quotidien.
En fait, est ce si grave d'être célibataire?
Non, bien sûr, ce sont les pressions surréalistes de la société et le regard des autres qui en font un problème. Qui plus est, je ne ne passe pas obligatoirement mon temps à échafauder des plans sur la comète pour me caser: je peux aussi me sentir bien dans ma solitude et c'est la vie qui me convient actuellement et ce, même si les autres prétendent qu’elle n’est pas "complète".
Ce n'est pas facile de sortir de la "case" célibataire cela implique de faire une belle rencontre (c'est-à-dire, trouver son âme sœur pour franchir la barrière des gens "normaux") et les rencontres par les temps qui courent relèvent souvent du parcours du combattant (horaires impossibles pas de week-end)! Ne dit-on pas que les hommes sont inconstants et papillonnent de sites en sites à la recherche de la ''perle rare''! Les femmes, elles, sont carrément considérées comme des prédatrices sexuelles. Mais, où est le romantisme dans tout cela ?
N’oublions pas non plus, qu’une personne célibataire ''accidentellement'' nostalgique (c'est à dire, tout simplement un peu déprimée ou fatiguée) sera considérée "en manque"... où mieux encore, menteuse... si elle prétend être épanouie dans sa solitude! Alors, arrêtons de penser qu’être seul est obligatoirement un signe de transition. L’épanouissement est un mot vaste et se vit dans une relation stable comme dans une nuit de folie. Les choses évoluent, pourquoi l’amour devrait-il être douloureux et irrespirable sans couple?
Faites moi plaisir, croyez moi sur parole…, une personne célibataire qui prétend être : " bien dans sa peau! ". Et vous ferez un grand pas vers la réhabilitation des gens libres, qu’on dit seuls car il faut que les choses changent… le célibat est un genre aussi estimable que le couple. Qu'en pensez-vous?
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