jeudi 21 avril 2011

Une prime pour les salariés des entreprises de plus de 50 personnes

Le gouvernement a décidé mercredi soir que les entreprises de plus de 50 salariés auraient l'obligation, en cas de hausse de leurs dividendes, de verser chaque année une prime à leurs salariés


Les salariés des entreprises de plus de 50 salariés dont les dividendes augmentent, recevront une prime (Illustration AFP)
    
     
Le gouvernement a décidé que les entreprises de plus de 50 salariés auraient l'obligation, en cas de hausse de leurs dividendes, de verser chaque année à leurs salariés une prime dont le montant sera à négocier.


Le gouvernement, qui a arbitré les détails de ce dispositif mercredi soir lors d'une réunion à l'Elysée autour de Nicolas Sarkozy, souhaite qu'il soit appliqué "dès cette année".


"Dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés soumises à la loi sur la participation, si les dividendes distribués sont supérieurs à l'année d'avant, il y aura obligation de verser une prime négociée avec les partenaires sociaux".
Cette prime sera soumise jusqu'à un montant d'au moins 1 000 euros au même taux de cotisation sociale que les primes de participation, c'est-à-dire 8%.


Les entreprises de moins de 50 salariés seront pour leur part "incitées" à verser une prime identique à leurs salariés qui sera exonérée des charges fiscales. "Il n'y aura pas d'obligation pour ces entreprises".
Plus de 8 millions de personnes sont employées en France dans des entreprises comptant plus de 50 salariés.


Selon Le Figaro.fr, les choses sont beaucoup moins claires pour les entreprises de moins de 50 salariés. Pour elles, le versement de la prime sera "facultatif".


Annoncé par le ministre du Budget François Baroin mercredi dernier, la distribution de cette prime a fait l'objet ces derniers jours de flottements entre les différents ministres chargés du dossier.


Christine Lagarde, ministre de l'économie, a tout d'abord précisé que le montant de cette prime ne pourrait être obligatoire avant que Xavier Bertrand, ministre du travail, ne précise que l'octroi de ces primes serait négocié dans chaque entreprise, tant sur le montant que sur les modalités.

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samedi 26 mars 2011

Les attitudes des jeunes à l’entreprise et au travail


Les attitudes des jeunes à l’entreprise et au travail

Chômage, assistance sociale, échecs de l’éducation, précarité, emplois déguisés ont conduit à la remise en cause de la valeur travail par les nouvelles générations et à leur suspicion à l’égard de l’entreprise. En même temps, le travail est considéré comme donnant du sens à la vie et créant du lien social par l’utilité qu’il apporte à la société. Aussi est-il crucial pour les entreprises de réfléchir sur l’identité des jeunes pour mieux appréhender leurs attentes et de (re)construire le contenu de la notion de travail.

• Problématique
La modernisation de l'entreprise

Les entreprises, opérant dans un environnement devenu riche de complexité, sont incitées à s'organiser de façon différente pour pouvoir offrir un cadre de travail à la fois autonome et rigoureux pour responsabiliser et motiver les jeunes. La mobilisation de l'organisation apprenante et de ses processus peut être une voie à explorer. Les entreprises peuvent ainsi aller au-delà des apports supposés de la formation et intégrer comme paramètre les nouveaux profils et les nouvelles attitudes des jeunes vis-à-vis du monde du travail.

Le rôle clé des managers

Un dialogue intrusif en matière de valeurs et de repères peut permettre au manager de veiller à l'acceptation de la spécificité des jeunes et de leurs apports, à la réduction du choc générationnel par l'attention accordée aux contributions des uns et des autres. A contrario, l'effet de génération est un terrain favorable aux tensions et aux conflits extrêmes.

La double conséquence

L'existence d'un sentiment chez les jeunes de n'être ni souhaités ni valorisés dans un univers d'adultes, où les règles sont largement différentes de celles qu'ils ont acquises, est susceptible d'entraîner des pertes de confiance en soi dommageables. De plus, d'un point de vue économique, il empêche la prise en compte médiocre des jeunes, l'intégration d'une énergie nouvelle, d'un regard neuf, d'une culture « numérique », d'une capacité de remise en cause, et d'une pratique de vie réticulaire, source de richesses substantielles pour les organisations.

• Le coeur du sujet
La fin de l'entreprise de papa

Souvent jugés arrogants, sans gêne et allergiques à l'autorité et à la hiérarchie, les jeunes apparaissent comme étant en déphasage avec le monde de l'entreprise et du travail.

Le décalage

Le décalage des jeunes avec ce qui est considéré comme essentiel à l'entreprise s'exprime d'abord par l'interdépendance affirmée de la vie privée et de la vie professionnelle. Les éléments personnels sont très présents dans les comportements quotidiens dans l'univers du travail. Ce décalage s'exprime également sous forme de recherche d'authenticité, comme le langage (le tutoiement), et de confort (la tenue vestimentaire). Ces éléments peuvent parfois mettre en porte-à-faux le jeune avec les valeurs courantes du monde des affaires. Le décalage se manifeste aussi par des exigences en termes de promotions et d'augmentation de salaire. En tout état de cause, et contrairement aux anciennes générations, l'expression des droits est plus forte que jamais, et celle des devoirs moins présente. Enfin, certains jeunes ne comprennent pas que des salariés, plus âgés, peu rôdés aux nouvelles technologies, donc « incompétents », soient leurs supérieurs hiérarchiques, mieux rétribués.

Les sources supposées du décalage

Les jeunes sont souvent jugés peu matures, dotés d'un esprit « zapping », et comme ne prenant pas assez de recul. En outre, en utilisant de façon opportune le système des 35 heures, la nouvelle génération réussit l'équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle, avec pour effet une reconsidération de l'engagement total et sans limites envers l'entreprise. Toutefois, cela n'empêche pas une forte implication dans les activités et les projets auxquels ils adhèrent.

La gestion des jeunes, une approche singulière ?

La gestion de la cohabitation des âges constitue un défi et une tâche ardue pour les entreprises. Trois générations cohabitent : la génération dite de « mai 68 » (19451954), la génération « Gorby » (1965-1974) et la génération « Internet » (19751984). Elles n'ont pas les mêmes attitudes au travail, et leurs attentes vis-à-vis des organisations et du management sont différentes. Le mixage des générations crée du lien dans les firmes et est incontournable à l'aune des bouleversements démographiques futurs.
Défiées par les jeunes, les firmes sont incitées à refonder leurs pratiques en tenant compte des différences perçues et en tentant de définir des limites aux demandes. L'implication de cette nouvelle génération est susceptible d'être source de richesses, notamment en termes de créativité, parce que, contrairement aux générations précédentes, celle-ci est habituée aux nouvelles technologies et aux outils numériques.

Importance des sentiments

L'absence de séparation entre la vie privée et la vie personnelle est intégrée et traitée comme un état émotionnel continu. Par le passé, la croyance de l'individu aux valeurs de l'entreprise était essentielle. Aujourd'hui, l'organisation cherche à intégrer les sentiments de colère, d'euphorie, d'échec ou de démotivation, dus à la difficulté d'affronter les problèmes du quotidien, au fossé entre la réalité du terrain et l'image qu'on s'en est faite. Le dialogue et l'écoute sont désormais de mise.

Le pilotage continu

Il s'effectue dès l'entrée dans l'entreprise, pour faire de celle-ci la nouvelle « tribu » des jeunes. Il est poursuivi par la suite tout au long de périodes d'adaptation aux règles managériales, aux soucis de rationalisation liés à la qualité et la rentabilité, à l'acceptation des rites de l'organisation. L'efficacité de ce pilotage est étroitement liée à la personnalité et à la qualité du management, qui peut s'appuyer sur la règle du donnant-donnant.

Le repérage des règles

Deux méthodes s'affrontent. La première, forte, utilisée chez L'Oréal par exemple, considère que c'est aux jeunes de se conformer aux règles de l'entreprise. D'autres entreprises utilisent la clause de mobilité sur la France pour contraindre les jeunes à accepter les règles du collectif. La seconde méthode, douce, s'appuie sur des programmes d'intégration (par exemple, le programme « In Touch » chez Philips) pour accompagner les nouveaux recrutés afin qu'ils comprennent le fonctionnement de leur nouvel univers. Par ailleurs, la transparence permet de fixer les repères et de définir d'une manière précise le cadre de travail. Dans cette perspective, l'entreprise s'appuie à la fois sur ses propres valeurs, héritées de son passé, les règles à respecter et intègre progressivement les jeunes. La qualité du management est primordiale, notamment en termes de croyances, de construction du sens, et d'exemplarité en matière de comportements. Être en porte-à-faux avec le discours affiché peut conduire à l'illégitimité.

La priorité au leadership

Le dialogue et l'écoute ne doivent pas empêcher le leadership. Celui-ci ne repose pas sur la légitimité due à l'âge, à l'ancienneté, ou à des considérations abstraites. Il est fondé sur les compétences et est contingent au contexte. Les tergiversations étant source de dysfonctionnements, il doit permettre la prise de décisions.

• Les enjeux
La modernisation de l'entreprise

Les entreprises, opérant dans un environnement devenu riche de complexité, sont incitées à s'organiser de façon différente pour pouvoir offrir un cadre de travail à la fois autonome et rigoureux pour responsabiliser et motiver les jeunes. La mobilisation de l'organisation apprenante et de ses processus peut être une voie à explorer. Les entreprises peuvent ainsi aller au-delà des apports supposés de la formation et intégrer comme paramètre les nouveaux profils et les nouvelles attitudes des jeunes vis-à-vis du monde du travail.

Le rôle clé des managers

Un dialogue intrusif en matière de valeurs et de repères peut permettre au manager de veiller à l'acceptation de la spécificité des jeunes et de leurs apports, à la réduction du choc générationnel par l'attention accordée aux contributions des uns et des autres. A contrario, l'effet de génération est un terrain favorable aux tensions et aux conflits extrêmes.

La double conséquence

L'existence d'un sentiment chez les jeunes de n'être ni souhaités ni valorisés dans un univers d'adultes, où les règles sont largement différentes de celles qu'ils ont acquises, est susceptible d'entraîner des pertes de confiance en soi dommageables. De plus, d'un point de vue économique, il empêche la prise en compte médiocre des jeunes, l'intégration d'une énergie nouvelle, d'un regard neuf, d'une culture « numérique », d'une capacité de remise en cause, et d'une pratique de vie réticulaire, source de richesses substantielles pour les organisations.

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mardi 22 mars 2011

Ouverture d'une ligne aérienne vers Prague

A la fin mai, la compagnie tchèque CSA lancera deux vols hebdomadaires.


Encore une nouvelle ligne pour Mérignac. A compter de la fin mai, l'aéroport girondin sera relié à celui de Prague à raison de deux vols hebdomadaires assurés par la compagnie tchèque CSA (Czech Airlines) sur des Boeing 737. Si les résultats sont satisfaisants, la ligne devrait être pérennisée au-delà de l'été.


L'aéroport et la compagnie tchèque n'en sont pas à leurs premières rencontres. En 2007, il avait été question que CSA ouvre une ligne Bordeaux-Munich-Prague. Cette liaison aurait eu entre autres l'avantage de compenser la fermeture de la ligne Bordeaux-Munich, arrêtée par Lufthansa. Mais le projet avait avorté. Les pressions opérées par Air France-KLM, membre de la même alliance que CSA (Skyteam) y avaient semble-t-il contribué. Le groupe ne souhaitait guère voir le « hub » (centre d'Interconnexion) de Munich, redevenir accessible aux Girondins, faire concurrence à ceux de Roissy et d'Amsterdam.


La nouvelle ligne ne fera pas d'escale à Munich, mais du point à point entre Bordeaux et Prague. Il ne s'agira pas d'une liaison low-cost. Mais, avec cette opération, Prague s'ajoute entre autres à Londres, Milan, Bologne, Lisbonne, Barcelone, Madrid, Séville (bientôt), Edinburgh (l'été) dans la liste des villes touristiques directement accessibles de Mérignac.
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samedi 26 février 2011

Ouverture de la ligne Bordeaux Séville

Ouverture de la ligne BORDEAUX - SEVILLE Aller Simple à partir de €25.99€ TTC*



Ryanair, la compagnie low cost leader en Europe, a le plaisir d'annoncer l'ouverture de sa 6eme ligne bordelaise, à destination de Séville.

A partir du 7 mai 2011, Ryanair assurera la liaison Bordeaux - Seville à raison de deux vols par semaine. Ooolé !

En décembre 2009, l'Aéroport de Bordeaux ouvrait sa première ligne Ryanair sur Bruxelles Charleroi. Ont suivi, à l'été 2010, à l'ouverture du terminal à services simplifiés, billi, celles de Bologne, Porto, Edimbourg et Cork.

A partir du 7 mai 2011, l'ouverture de la liaison Bordeaux - Séville sera la 6ème destination exploitée à Bordeaux par Ryanair sur la base de 2 vols par semaine, le mardi et samedi, à partir de 25.99€ TTC* l'aller-simple.

Jonathan Brisy, responsable Ventes & Marketing pour la France de Ryanair, précise :

« Ryanair est heureux d'annoncer cette bonne nouvelle aux voyageurs de Bordeaux. Avec cette ouverture, Ryanair démontre sa volonté de développement à Bordeaux. Cette nouvelle liaison générera une augmentation de trafic de plus de 15,000 nouveaux passagers par an. Par ailleurs, la garantie de Ryanair de n'introduire aucune surcharge carburant et d'offrir les tarifs les plus bas permettront, une fois encore, aux voyageurs en provenance d'Espagne de choisir Bordeaux comme destination finale et, pour les bordelais, girondins et aquitains, d'avoir la certitude d'obtenir les meilleurs prix pour visiter cette fabuleuse ville qu'est Séville.

Les billets seront disponibles dès demain sur www.ryanair.com avec un tarif de lancement proposé à partir de 25.99€. »

HORAIRES PREVISIONNELS DES VOLS

LIGNE                     DEPART ARRIVEE       JOURS

Bordeaux Séville      09h25        11h25     mardi/samedi

Séville Bordeaux      07h00        09h00     mardi/samedi


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Vueling s'implante à Bordeaux

La compagnie offre plus de 28.000 sièges sur une nouvelle liaison entre Bordeaux et Barcelone à des prix compétitifs


La compagnie aérienne commencera ses opérations à la capitale du Sud-Ouest le 15 avril.

Ce nouvel itinéraire fait partie de la stratégie de Vueling qui souhaite accroître sa présence internationale, en particulier en France, son premier marché

Barcelone, 11 janvier 2011. - Vueling, la compagnie aérienne de nouvelle génération, a mis en vente aujourd'hui plus de 28 000 sièges sur la nouvelle liaison entre Bordeaux et Barcelone à partir du 15 avril jusqu'à la fin octobre. La compagnie desservira la ligne par trois vols hebdomadaires les mercredis, vendredis et dimanches. Bordeaux est la quatrième destination de Vueling en France et s'ajoute à Paris, Nice et Toulouse, où la compagnie ouvrira une base d'opérations le 22 avril prochain. Avec une capacité accrue dans le pays, la France s'impose comme le premier marché étranger pour Vueling. La compagnie opère dans le pays depuis sa création en juillet 2004 et à ce jour a transporté plus de 6 millions et demi de passagers à destination ou en provenance de France.

Les billets pour la nouvelle route et les autres lignes peuvent d'ores et déjà être achetés à travers les canaux de vente traditionnels de la compagnie aérienne: le site vueling.com, le portail mobile m.vueling.com (disponible pour les terminaux avec connexion Internet), les agences de voyage ou en appelant au: 0899 232 400.

Horaire nouvelle ligne

Bordeaux - Barcelone 13h10 - 14h15 (mercredi et dimanche)

13h30 - 14h35 (vendredi)

Barcelone - Bordeaux 11h30 - 12h40 (mercredi et dimanche)

11h50 - 13h00 (vendredi)

A propos de Vueling

Vueling, la compagnie espagnole nouvelle génération, a effectué ses premiers

vols le 1er juillet 2004, avec 2 Airbus A-320 et quatre routes, avec pour objectif

d'offrir un service d'excellence à bord, à des tarifs très compétitifs.

Plus de six ans après, Vueling opère une flotte de 36 Airbus A-320, dans 50 aéroports de 23 pays en Europe, en Afrique du Nord et au Proche Orient. Six de ces aéroports sont des bases permanentes d'opérations (Barcelone, Bilbao, Madrid, Malaga, Séville et Valence), et une septième, Ibiza, uniquement pendant la saison estivale. A partir d'avril 2011, Vueling ouvrira deux nouvelles bases internationales à Toulouse et Amsterdam, ce qui contribuera à la stratégie de croissance internationale de la compagnie aérienne.

En 2010, Vueling a été leader dans les aéroports de Barcelone, Séville et Bilbao.

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jeudi 24 février 2011

Jet4you retard Bis......

Les passagers révoltés après 18 heures de retard pour Bordeaux-Casablanca

 
Le vol de Jet4you pour Casablanca est parti hier de Bordeaux-Mérignac avec 18 heures de retard Les passagers ont finalement embarqué hier pour un décollage à 13 h 40.


photo archives dr : Sud-Ouest du 24/02/2011


Jacques est un habitué de la ligne Bordeaux-Casablanca, où il se rend régulièrement pour affaires. C'était le cas ce mardi. Il se présente aux alentours de 18 heures au comptoir d'enregistrement, franchit les portiques de sécurité, le contrôle de police avant de s'installer dans la salle d'embarquement. Le vol 8J281 de la compagnie low-cost Jet4you doit décoller à 20 h 30. Jusque-là, tout est normal. Sauf qu'à cette heure-là, tous les passagers sont encore à terre. « Une centaine de personnes, dont pas mal de familles avec enfants, qui commencent à s'impatienter parce que la chaleur est étouffante et que les distributeurs de boissons ne fonctionnent pas », nous fait savoir Jacques qui a raconté sa mésaventure en direct par téléphone. « Vers 21 heures, les esprits se sont échauffés. On entendait des cris et des vociférations à cause de l'absence d'information. »

Sans eau ni information

Une hôtesse s'engouffre alors dans la cabine de l'appareil pour aller chercher les deux pilotes. « L'un d'eux, explique en anglais, avec un fort accent batave, que l'avion est arrivé avec un pneu éclaté et qu'il fallait le changer. Puis ils ont regagné leur cockpit. » À 22 h 30, la compagnie fait savoir que le vol ne partira pas. « On a récupéré les bagages à 23 h 30. Certains sont rentrés sur Bordeaux, les autres ont été logés au Quality Suite, un quatre-étoiles proche de l'aéroport. Avec un plateau-repas. On nous a demandé de revenir le lendemain à 7 heures. »


Mercredi, à 7 heures donc, tout le monde est là et rien ne bouge. « Toutes les heures, on nous dit qu'on va partir. Nous voilà à nouveau enfermés dans la salle d'embarquement, sans une goutte d'eau et sans savoir ce qui se passe », poursuit Jacques. « J'ai commencé à appeler mes interlocuteurs au Maroc pour différer mes rendez-vous. J'ai l'habitude des retards avec Jet4you mais pas à ce point. C'est vrai qu'il se passe des événements plus graves que celui-là, en ce moment, mais nous trouvons tous qu'il est inadmissible d'être pris au piège de cette façon. »

Un communiqué d'excuses

En fin de matinée, la compagnie fait distribuer un communiqué aux passagers pour formuler ses regrets au sujet de ce retard dû « à des raisons de maintenance ». « Notre objectif est de garantir au mieux votre sécurité. Le vol opérera à 11 h 05 locales », relaie Jacques en regardant sa montre. Il est déjà midi ! Petit à petit, les passagers montent dans des bus et enfin dans l'appareil. « Le commandant de bord annonce des vérifications de freins en anglais. Un steward traduit à la demande d'un client mécontent. Quand il évoque un départ imminent, les gens se sont mis à hurler parce qu'ils ne comprenaient rien. » À 13 h 40, l'avion s'arrache du tarmac. Avec juste un décalage de 18 heures sur l'horaire prévu. « Un vol mémorable, poursuit Jacques. Les gens ont hurlé car il n'y avait pas assez de sandwiches. Finalement, les hôtesses les ont coupés en deux et offerts. »


« C'est une compagnie fiable avec une régularité acceptable », dit le service communication de l'aéroport. Il a fallu un délai pour trouver un pneu et changer celui qui était endommagé. Un process lié à la chaîne logistique. »

Actionnariat

Jet4you est une filiale à 100% du groupe TUI Travel PLC basé en Angleterre. TUI est l’incontestable leader touristique Européen. Grâce à ses 79 marques, il est présent dans 18 pays avec un effectif de 3 200 agences, 285 hôtels, 37 agences réceptives et 7 compagnies aériennes détenant 160 avions et transportant 25 millions de passagers.

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mercredi 16 février 2011

La Réunion en vol direct depuis Bordeaux

La compagnie a inauguré hier sa ligne entre Nantes, Bordeaux et l'Océan Indien.

Gérard Ethève, au centre, à Bordeaux pour le vol inaugural :  photo Stéphane LARTIGUE  : article Sud-Ouest du 12/02/2011.

L'île de la Réunion en avion sans passer par Paris. C'est ce que propose depuis hier et deux fois par semaine la compagnie Air Austral. Après avoir ouvert en 2003 une liaison directe entre Paris et l'Océan indien (à la suite de la faillite d'Air Lib), puis au départ de Marseille, Lyon et Toulouse, Air Austral vient de se doter d'une ligne Nantes-Bordeaux-SaintDenis de la Réunion.

« Nous alimentons ainsi notre socle régional de l'Océan Indien depuis toute la France », dit Gérard Ethève, 81 ans, président du directoire. Cet ancien pilote d'avions-taxis entre la Réunion et les îles environnantes dans les années 60 a fondé sa propre compagnie en 1975. Assurant d'abord du transport régional à la demande, elle a élargi au fil des ans son rayon d'action et est devenue une compagnie régulière de longs et moyens courriers.

Aujourd'hui Air Austral, dotée d'une flotte de Boeing 737 et 777 de deux ans d'âge moyen, dessert près de 30 destinations (Madagascar, Mayotte, Seychelles, Australie, Thailande...) dont six villes françaises. Elle transporte près d'un million de passagers (la moitié sur les longues distances), emploie un millier de salariés et réalise un chiffre d'affaires proche de 400 millions d'euros.

La porte de l'Asie

Compte-tenu de l'essor touristique de la Réunion et de l'île Maurice, « nous allons chercher les Français chez eux », dit Gérard Ethève pour expliquer sa stratégie d'implantation sur plusieurs aéroports métropolitains. Un choix qui paye : sur la période comprise entre avril 2009 et avril 2010 par rapport à la même période de 2008-2009, Air Austral a augmenté de 19 % (à 385 000) le nombre de passagers acheminés de la métropole vers la base de Saint-Denis devenue une porte, un « hub », vers l'Océan Indien et l'Asie.

Le taux de remplissage moyen au départ de Lyon, Marseille ou Toulouse est de 83,5 % c'est-à-dire supérieur au taux au départ de Paris où le fret est, par contre, plus important. Nantes et Bordeaux doivent confirmer ce potentiel. « Notre objectif sur cette nouvelle ligne est de passer de deux à trois fréquences hebdomadaires dans deux ans », prévoit Gérard Ethève.

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