samedi 20 novembre 2010

On n'est jamais mieux trahi que par Facebook!

sud-ouest du 20 novembre 2010 07h00 - Par Marie Théobald


Licenciés à cause de leurs messages sur Facebook : "Des raisons totalement bidon"

Pas malin de la part de ces salariés". Il y a débat entre les internautes de Sudouest.fr : certains s'émeuvent, d'autres comprennent la décision du conseil des prud'hommes pour qui dénigrer son entreprise sur Facebook peut justifier un licenciement.

Le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) a tranché vendredi : dénigrer son entreprise sur Facebook peut justifier un licenciement (Photo Marie Seillery)

Dénigrer son entreprise sur Facebook peut justifier un licenciement, a tranché vendredi le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

C'est une première, selon l'avocat des salariés sanctionnés, qui soulève à nouveau la question de l'expression et de la confidentialité sur les réseaux sociaux.

Les internautes de SudOuest.fr ont été nombreux à réagir sur le site ou sur la page Facebook de Sud Ouest.

Ceux qui pensent qu'on n'est jamais trahi que par ses "amis"

yocarbo : "Ces salariés qui ont été licenciés parce qu'ils ont été dénoncés par un collègue « ami ». Quelle belle image de cette société."

Sonia Stéphanie Saint-Martin : "Le plus minable, c'est celui qui a balancé. Qu’avait-il à y gagner ?"

Méropée Ava Honor : "Le collègue qui les a dénoncés n'est pas sain, voire malveillant. Pour voir les propos, il était relié au réseau d’amis."


Ceux qui trouvent que Facebook doit être utilisé avec prudence

Maried : "Ce n'est franchement pas malin de la part de ces salariés d'avoir tenu des propos largement visibles. Il y a des critères de confidentialité simples à mettre en place sur Facebook."

henriette : "Cela coûte cher de prendre le net pour un dépotoir. Il faut faire attention."

Méropée Ava Honor : "Logiquement nous sommes sur Facebook entre "amis" et "proches". Il suffit de travailler les options de confidentialité. Si certains pirates arrivent à accéder aux propos, c'est dans l'illégalité."

Ceux qui pensent qu'il faut assumer ce qu'on dit en public.

Maried : "De la même façon qu'on peut tenir, à la machine à café, des propos qu'on n'afficherait pas sur la porte de son bureau, on n'a pas à s'épancher sur Facebook si on n'en contrôle pas les effets. Sinon, il faut assumer."

Balthazar : " Exposer ses griefs à son supérieur hiérarchique, physiquement ou par le biais d'un réseau social ouvert à tous, revient au même et expose l'acte à une vive riposte. De quel droit un salarié dénigrerait sa hiérarchie en l'étalant de surcroît sur un espace de paroles aussi élargi que celui de Facebook, sans recevoir un retour de bâton mérité ?"

Cocorico :" Il fallait bien que cela arrive. Dénigrer des personnes sur un réseau social, même son patron, ne peut être accepté. Le respect des personnes doit être sauvegardé. Je pense qu'ils payent pour les autres et que cela servira de leçon aux autres personnes qui pourraient encore se croire toutes puissantes derrière un PC."

lmpone : Moi cela fait bien longtemps que j'ai supprimé mon compte sur ce site ...Mon réseau social à moi il est en live et non en virtuel!


Ceux qui trouvent que le licenciement est sévère

Olivier Darkfly : "Se faire licencier pour si peu, c'est une honte ! Dans les propos cités par les salariés, je ne vois pas où est la "faute grave". Je pense qu'aujourd'hui certains patrons trouvent des raisons totalement bidon pour lâcher du lest dans la société !"

Zoe Lacoste :" Tout est bon pour licencier."

La sardine masquée : "Il faudrait voir avec un juriste si la perte de confiance induite par ces propos est motif de faute grave. Je ne crois pas que ces propos soient aussi pénalisants qu'un détournement de fonds. Il ne s'agit que de ressentiments !"

Graham-O'phone : "La Chambre sociale de la Cour d'Appel existe. Un bon avocat peut aisément démontrer que seules des personnes étaient visées et que le dénigrement de l'entreprise n'est qu'une vision de l'esprit."

Jade HISSE : "Pour donner son avis encore faudrait-il avoir la totalité du dossier sous les yeux... Si les deux propos relevés par l'article sont les raisons de ces trois licenciements, ça me paraît plus qu'abusif...J'ose espérer que l'échange entre les protagonistes a été un peu plus développé que ça pour mériter pareille peine."

Jean-luc Jouanserre : "Je trouve que c'est un peu fort quand même... J'ai plutôt l'impression qu'on a raté quelque chose ou qu'il nous manque des éléments."

Pour finir, pedrodebordo s'interroge : "Il me semble avoir entendu des propos plus crus dans un vestiaire de foot il y a peu... La sanction sera-t-elle la même ? "

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samedi 13 novembre 2010

AIR SARKO ONE

Publié le 11/11/2010 à 18:25 Le Point.fr



Sarkozy étrenne son nouvel avion pour se rendre à Séoul


Nicolas Sarkozy utilise jeudi pour la première fois son nouvel avion présidentiel


Nicolas Sarkozy étrenne jeudi, pour se rendre au sommet du G20 à Séoul, le nouvel avion long-courrier mis à la disposition du gouvernement par l'armée de l'air, un Airbus A330-200 entièrement réaménagé. Rebaptisé dans la presse "Air Sarko One" par analogie au "Air Force One" du président américain, cet appareil vient d'achever une campagne d'essais en vol de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres qui l'a notamment conduit à la Réunion et à Tahiti et a été livré à l'escadron de transport, d'entraînement et de calibration (Etec) de l'armée de l'air.


Acquis auprès de la compagnie Air Caraïbes, l'A330-200 d'une capacité initiale de 324 places a été transformé en un avion VIP d'une soixantaine de places, avec chambre, salle de bains et salle de réunion et, selon le ministère de la Défense, tous les moyens "modernes, sûrs et fiables" de communication. Selon un rapport sur les crédits de l'armée de l'air présenté en octobre à l'Assemblée, l'achat et l'aménagement de l'avion ont coûté 176 millions d'euros. Son entretien doit coûter 49 millions d'euros les trois premières années d'utilisation, puis 10 millions par an au-delà de 2013.


Autonomie de 12.000 km


Le nouvel A330 remplace les deux moyen-courriers A319 CJ entrés en service en 2002, d'une capacité d'une trentaine de places et d'une autonomie de 7.000 km seulement contre 12.000 km pour leur successeur. Ces deux avions ont été retirés jeudi du service et acheminés à Bordeaux pour y être réaménagés, a fait savoir la présidence. Le premier vient d'être vendu pour 32 millions d'euros à l'État sénégalais, qui devrait l'utiliser à partir de 2011, a précisé l'Élysée. Le second a fait l'objet d'un appel d'offres pour lequel, selon la même source, "des clients privés et des États se sont déjà déclarés intéressés".


Le coût et l'équipement du nouvel A330 a déjà suscité la polémique. En juin, la candidate socialiste à la présidentielle de 2007 Ségolène Royal l'avait qualifié "d'avion privé" de Nicolas Sarkozy. Le ministère de la Défense avait alors rétorqué que son achat répondait "à un besoin avéré" et pourrait "transporter dans des meilleures conditions le même nombre de passagers que les deux Airbus actuels". Le mois suivant, le gouvernement avait été contraint de démentir la présence à bord d'une "baignoire sabot", ainsi que l'affirmait le Canard enchaîné. Son porte-parole Luc Chatel avait alors indiqué que son aménagement ne comportait "rien d'ostentatoire". Le nouvel A330 gouvernemental est basé à Évreux (Eure) et devra décoller des aéroports parisiens d'Orly ou de Roissy, la piste de la base aérienne de Villacoublay, d'où décollaient les A319 et où restent stationnés les autres avions de l'Etec (Falcon 7X, 900 et 50), étant trop courte pour lui.


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mercredi 10 novembre 2010

Il y a avait les salaires monstrueux des joueurs de foot, maintenant le chômage scandaleux des entraineurs !


Au chômage, Domenech va toucher 5600 euros mensuels



Info sud-ouest 10 novembre 2010 09h36 : Par Sylvain Cottin


Dans un document publié aujourd'hui dans Sud-Ouest, on apprend que l'ancien sélectionneur va toucher le maximum de l'indemnité chômage possible en France


Aperçu le 25 septembre dernier alors qu'il déposait discrètement son dossier à l'antenne du 15e arrondissement parisien, Raymond Domenech a touché le 21 octobre sa première allocation retour emploi (ARE). En l'occurrence 1 736, 32 euros selon le document que « Sud-Ouest » s'est procuré.


A priori modeste, la somme ne couvre en fait qu'une courte période de neuf jours. Car si sa fiche précise que Raymond Domenech est bien à la recherche d'un poste de cadre technique dans le secteur « sport balle », elle révèle aussi que son licenciement pour faute grave de la Direction technique nationale (DTN) lui donne droit à l'indemnité chômage maximale prévue par la loi.


En attendant les éventuels 2,9 millions d'euros qu'il réclame à la Fédération française de football (FFF) devant les Prud'hommes, l'ancien sélectionneur des Bleus touchera ainsi entre 5 600 et 5 900 euros net mensuels. Cotisant régulièrement depuis au moins trois ans et âgé de plus de 50 ans, Domenech profitera également d'une disposition allongeant à 36 mois la durée de cette indemnisation calculée sur la base de 300 000 euros de revenus. Sans doute de quoi patienter au cas où jusqu'à l'âge de la retraite.


Car s'il n'était - avec 560 000 euros annuels brut - que le 18e sélectionneur le mieux payé au monde, Raymond Domenech fut aussi 17 années durant salarié de la Fédération. Redevenu simple cadre au lendemain du Mondial, celui-ci aurait donc également dû retrouver son salaire de 12 000 euros mensuels. Prétextant le refus de serrer la main du sélectionneur sud-africain, mais aussi la lecture de la lettre des joueurs après l'exclusion de Nicolas Anelka et la non-communication des insultes proférées par l'attaquant de Chelsea, la FFF en a donc décidé autrement.

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samedi 6 novembre 2010

Choisissez votre combat professionnel ! Mériter ou avoir besoin ?

D'après le blog de Michael, mon Mentor

L’actualité récente m’a rappelé quelque chose d’important : personne ne reçoit de l’argent parce qu’il en a besoin. Si vous espérez gagnez plus d’argent parce que vous en avez besoin, vous allez sérieusement vers de gros ennuis. Voici pourquoi.

Pourquoi les clochards restent pauvres ?

Voici une question simple : pourquoi les clochards restent pauvres ? Après tout, les bons sentiments, la solidarité ou la pitié devraient pouvoir permettre à ceux qui n’ont rien de s’en sortir ? L’argent coule à flot pour beaucoup de gens, n’est-ce pas logique que l’entraide suffise ? Pourtant, nous constatons (si triste que cela soit…) que les plus démunis le restent et, selon moi, une partie de la réponse est : vous ne recevrez pas de l’argent parce que vous en avez besoin mais seulement si vous le méritez et je pense que si 90 % des gens ne donnent rien, c’est exactement pour cette raison.

Lorsque un groupe se met en grève pour obtenir plus d’argent, c’est le même état d’esprit qui œuvre : ils espèrent être payés plus parce qu’ils en ont besoin en oubliant un seul détail : nous sommes payés en fonction de la valeur que l’on apporte, pas en fonction de nos besoins.

Si tout ce que vous savez faire, c’est passer le balai, vous n’obtiendrez pas beaucoup d’argent pour cela alors que si vous savez résoudre des problèmes complexes, vous avez de plus grandes chances d’être bien rémunéré. Evident, non ?

Il semble cependant que cela ne le soit pas pour tous, particulièrement en france. Je n’ai rien contre ceux qui essaient de faire progressé leurs revenus mais je ne comprends pas la manière dont ils entreprennent d’obtenir les choses : il serait tellement plus simple de chercher à prendre de la valeur. Au lieu de quémander régulièrement, vous reprendriez le pouvoir sur les évènements. Au lieu d’investir du temps et de l’énergie à préparer des flyers qui n’intéressent personne d’autre que vous, vous pourriez développer vos compétences et augmentez vos revenus et la sécurité de votre emploi.

Le drame de l’histoire

Ce qui est dramatique, c’est qu’apporter de la valeur n’est pas nécessairement synonyme de travailler plus ou plus dur. Il arrive parfois même que l’on travaille dur et que l’on se démène et que tout ce que l’on récupère ce sont des miettes.

La solution est ailleurs. Elle n’est pas dans le fait d’arriver 30 minutes avant les autres et partir en dernier. Elle est plutôt dans le fait de consacrer de l’énergie pour travailler sur soi et se construire. Devenir celui qui vaut plus. (Et la valeur sur le marché n’est qu’une composante peu importante de notre vie)

Quand devient-on méritant ?

Le concept est flou (un Picasso mérite-t-il plusieurs millions d’euros?) et chaque effort ne sera pas récompensé mais pour autant c’est la direction qui compte, pas le nombre de pas que vous faites. Au lieu de vous contentez d’encaisser les commandes des clients au fast-food du coin, apprenez à gérer le restaurant. Tout le monde peut le faire mais peu de monde le fera. Je pense que l’on devient méritant à partir du moment où l’on essaie avec assez d’application pour avoir l’espoir de réussir et que l’on persiste.

Au lieu de se laisser prendre dans une spirale descendante (vous croyez vraiment que la classe moyenne va exister encore longtemps ?), prenez la spirale ascendante. Choisissez d’apporter plus de valeur sur le marché.

8,86 € de l’heure, est-ce ce que vous valez ?

Lors des premiers emplois que j’ai occupés, j’étais payé au SMIC. Je me souviens très bien qu’à l’époque je me demandais comment les autres faisaient pour être payé bien plus que cela et que la réponse me semblait évidente : l’expérience. Je n’étais pas loin de la bonne réponse car l’expérience rend généralement plus compétent et donc augmente la valeur d’une personne sur le marché. Mais la véritable solution était ailleurs.

Lorsqu’on discute revenus, nous essayons toujours de comparer les revenus horaires seulement cette vision des choses est évidemment erronée : vous n’êtes pas payé 8,86 € par heure car si vous restez à la maison ce que vous aurez, c’est 0 mais surtout vous n’êtes pas vraiment payé à l’heure mais pour ce que vous mettez dans chaque heure.

Si vous voulez avoir plus d’argent, cherché à mettre plus dans chaque heure.

N’oubliez pas une chose : aujourd’hui, est la veille de demain. N’attendez pas pour agir.

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