Bon d'accord ! On aime ou on n'aime Bond, moi j’aime, pour une fois que l’on voit un Bond (Daniel Craig) plus réaliste moins BCBG depuis Casino Royale.
Synopsie :
Daniel Craig avait fait taire les mauvaises langues en s’imposant dans Casino Royale comme un James Bond brut de décoffrage et plus ancré dans la réalité. Il confirme tout ça dans Quantum Of Solace où cette fois, on ne perd plus de temps pour les présentations et on plonge le spectateur directement dans le feu de l’action. Toujours affecté par la mort de Vesper Lynd, Bond va tenter de déjouer les plans d’une mystérieuse organisation terroriste dont l’un des leaders Dominic Greene (Amalric), menace de contrôler les dernières réserves d’eaux de Bolivie. 007 fera équipe avec Camille, une jeune femme torturée par le désir de vengeance. Débutant littéralement une demi-heure après la fin de Casino Royale, ce 22ème opus de la saga 007 démarre sur les chapeaux de roues avec une course poursuite sur les routes italiennes des plus impressionnantes. On pouvait douter des capacités du nouveau réalisateur Marc Forster, plus habitué aux mélodrames, à filmer l’action. Force est de constater que sur ce point, il nous prouve tout le contraire. Courses poursuites à pieds, en voitures, bateaux et même dans les airs, il n’a pas lésiné sur les moyens et c’est spectaculaire. Le montage est furieux et diablement efficace et le rythme est effréné. Dommage que le tout et surtout les scènes de combat (usage d’objets pour se battre, poursuite sur les toits…) rappellent beaucoup trop Jason Bourne - en même temps c’est la même équipe de cascadeurs.
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