lundi 3 novembre 2008

Finght club n°4

Les députés portent à 70 ans le seuil de la mise à la retraite d'office
LE MONDE 03.11.08 09h38 • Mis à jour le 03.11.08 10h09

Les députés de la majorité relancent la polémique sur l'âge de départ à la retraite. Dans un amendement adopté à l'initiative de Denis Jacquat (UMP), dans la nuit du vendredi 31 octobre au 1er novembre lors de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), ils ont implicitement admis que les salariés pourront travailler jusqu'à l'âge de 70 ans, le nouveau seuil fixé pour bénéficier de la majoration des pensions durant cinq ans au-delà de 65 ans.
L'opposition a vivement réagi contre cette proposition qui "insidieusement repousse l'âge de la retraite", a fustigé Martine Billard (Verts) dans l'Hémicycle. Le ministre du travail, Xavier Bertrand, y voit au contraire, "une volonté de laisser les Français libres de choisir leur date de départ", sans que "les conditions soient changées." Selon lui, l'âge minimum légal reste fixé à 60 ans pour tous les salariés, du public et du privé, s'ils ont validé 41 ans d'activité pour bénéficier d'une retraite à taux plein.
Dans son projet initial, le gouvernement avait prévu de faire sauter le seuil de la mise à la retraite d'office des salariés âgés de 65 ans, sans prévoir de durée maximale pour la majoration de pension. A la demande des entreprises qui envisageaient difficilement une prolongation indéfinie de leurs seniors, les députés ont donc fixé des limites et repoussé de cinq ans, jusqu'à 70 ans, ces autorisations de licenciement
Pablo dit : Quelle honte, ces députés! Après s'être octroyé de multiples avantages indus.. en totale contradiction avec l'EGALITE prônée par notre devise républicaine (salaire intégral durant 5 ans après avoir perdu leur mandat + pension à vie au-delà.. entre autres avantages ahurissants) ils offrent à ceux qui le souhaitent de pouvoir travailler plus longtemps (Liberté, c'est bien!) mais en fait, vont obliger tous à le faire sinon de partir en retraite avec des pensions diminuées, voire miséreuses.

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