mardi 28 décembre 2010

Aéroport de Mérignac : bagages en perdition !

J’ai failli avoir peur en commençant à lire cet article de sud-ouest. Des centaines de valises en perdition ! Pour le roi du tapis bagages ce fut de prime abord un choc. Mais non c’est AF qui perd les pédales, pour mon petit cœur c’est mieux !



À la suite de problèmes rencontrés à Roissy, des centaines de bagages sont en attente de propriétaires à l'aéroport de Mérignac


Hier à Mérignac : des centaines de valises arrivées séparément. Il faut maintenant retrouver leurs propriétaires. Ph Laurent Theillet

Depuis Noël, il est difficile de circuler dans la salle des bagages du hall B de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac. Elle est encombrée de centaines de valises naufragées. Les conséquences des problèmes rencontrés dans les aéroports enneigés la semaine dernière, principalement, en France, celui de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Les passagers ont eu du mal à quitter le sol parisien ou à y atterrir et, lorsqu'ils ont pu le faire, ils n'ont pas été systématiquement suivis de leurs valises. Surtout lors des correspondances, les retards et délais extrêmement courts entre l'avion d'arrivée et celui de départ ne permettant pas toujours de transférer les bagages.

« Ça paraît étonnant, mais, lorsque les avions peuvent décoller, il nous est plus facile de régler les problèmes des voyageurs que celui des bagages. On se retrouve devant des problèmes matériels insolubles », souligne le service com d'Air France à Paris, en rappelant les propos tenus par son patron à la télé : « On n'a pas connu une situation de crise de cette ampleur depuis 1974. »

Après des jours d'attente (et même, pour certains, un réveillon passé dans les couloirs de Roissy !), les passagers ont pu malgré tout obtenir une place dans un avion. En revanche, le problème des bagages a pris des proportions gigantesques.

Sur les quelque 46 000 valises et autres paquets en déshérence en fin de semaine dernière, 16 000 n'avaient toujours pas retrouvé leurs propriétaires hier, lundi. Et ce malgré les moyens exceptionnels mis en place, Air France allant jusqu'à affréter des camions et taxis sur le sol français pour compenser le manque de places dans les soutes des avions de ligne.

À l'aéroport ou à domicile

Un camion était ainsi attendu hier à Bordeaux avec 500 valises, et des navettes de taxis étaient ensuite prévues au départ de l'aéroport pour un transport direct au domicile de certains passagers. Jusque dans le Lot, les Pyrénées et plus loin encore. Les habitants de la Gironde peuvent naturellement venir eux-mêmes récupérer leurs biens. Ce qu'a fait Delphine. Elle a passé Noël à Atlanta. Dimanche, son avion s'est posé à Roissy avec plus d'une heure et demie de retard. Elle et les membres de sa famille ont pu sauter dans le premier Paris-Bordeaux, mais les bagages sont restés à Paris. « Je suis arrivée à Mérignac en début d'après-midi, j'ai dû revenir le soir à 22 heures pour récupérer mes valises, qui sont arrivées par un autre avion. »

Selon Air France, ce problème de bagages ne sera pas réglé avant jeudi ou vendredi. Du moins presque totalement car, avec un tel embouteillage sur la chaîne de livraison, il est certain que des bagages vont se perdre en cours de route.

Pour permettre aux passagers concernés de suivre l'évolution des choses, Air France fait régulièrement le point sur son site Internet (Air France.fr) et donne la marche à suivre en cas de perte totale.


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mercredi 8 décembre 2010

Rébellion à bord de l'avion Toulouse-Casablanca

6 décembre 2010 07h39 - Par Sud-Ouest.fr


Une centaine de passagers d'un vol Toulouse-Casablanca avaient occupé l'aéronef durant toute la nuit de samedi à dimanche. La compagnie leur avait signifié après la montée dans l'avion deux escales imprévues, à Bordeaux puis à Lyon

Une enquête sera menée pour établir les responsabilités dans l'annulation d'un vol Toulouse-Casablanca de la compagnie Jet4you samedi soir, a annoncé dimanche Thierry Mariani, le secrétaire d'État aux Transports, en condamnant l'action des passagers qui ont refusé toute la nuit de quitter l'avion.

Une centaine de passagers s'étaient révoltés avant leur départ à l'annonce d'un changement de plan de vol après qu'ils furent montés dans l'appareil, avec l'ajout d'escales à Bordeaux et Lyon. Certains d'entre eux avaient occupé l'appareil jusqu'à dimanche en milieu de matinée.

"On va essayer de comprendre ce qui s'est réellement passé, et si la compagnie est en faute, il y aura des sanctions", a affirmé Thierry Mariani dans une interview à Europe 1. "Mais à cette heure-ci, l'affaire n'est pas aussi simple qu'elle semble l'être", a-t-il ajouté.

En tout état de cause, a noté le secrétaire d'État, "la prise de contrôle d'un aéronef par des passagers est quelque chose qu'on ne peut pas approuver, parce que quel que soit le mécontentement commercial des passagers, le pilote doit rester maître de son avion".

L'avion de Jet4you qui devait assurer le vol Bordeaux-Casablanca, a indiqué le secrétaire d'État, avait heurté un oiseau à l'atterrissage en Gironde et n'était pas en état de décoller, d'où le besoin exprimé par la compagnie d'aller chercher des passagers à Bordeaux-Mérignac.

Jet4you, a souligné Thierry Mariani, est "une compagnie low-cost, mais elle a bonne réputation et jusqu'à présent il n'y a pas eu d'accident avec elle".

Et "si les passagers ont passé la nuit dans l'avion, c'est parce qu'ils ont décidé de ne pas descendre", a-t-il rappelé. Sur les 137 passagers, 85 ont décidé de rester à bord tant qu'ils n'auraient pas l'assurance d'avoir un autre vol vers Casablanca. Ils ont pu embarquer dimanche en fin d'après-midi pour rejoindre leur destination.

Le secrétaire d'État a reconnu qu'il aurait été "souhaitable" que "les passagers soient informés, avant de monter dans l'avion, qu'il y avait des escales supplémentaires".

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